mercredi 20 juin 2007

La vie rêvée d'un ange...


Comment peut on se rendre compte aussi tard de sentiments,

Trop longuement enfouis et oubliés

On s’est interdit d’y penser…

Je l’ai aimé ?

Je ne sais pas…hier ma poitrine à failli exploser sous les battements de mon cœur…

Je ne l’ai pas vu depuis cette discussion, virtuelle où il me montrait son nouveau chez lui, si loin de chez moi…

Il me disait Angie, je suis fou de toi, je n’aspire qu’à vivre avec toi… je t’ai donné la possibilité de le faire…

Cette phrase résonne, oui c’est vrai… tu m’as donné la possibilité.

Ce baiser que j’ai esquivé, tes mains sur mes épaules, mon cou…Je les sens encore.

Tu m’as donné m’a chance, et le temps de réaliser,

Tu as dû souffrir en suivant mon rythme trop hésitant par rapport au tien si sûr…

Tu as tout ce qu’il me faut, tu es tout ce qu’il me faut…

Mais je vis avec un autre… un autre que toi…parce que tu es loin… et quand tu es loin, je suis heureuse avec lui.

Mais quand je te vois…

Je me sens protégée par tes bras sans que tu me touches, mais je fonds dès que tu le fais…

Je me sens perdue dans ton regard, mais je ne peux m’empêcher de te regarder.

Hier j’avais envie de faire un pli sur ce planisphère pour rapprocher ta terre d’asile de notre pays natal ainsi j’aurais une bonne raison de tout envoyer balader.

Très enracinée, je n’ai pas eu le cran de te suivre…

tu vas trop vite, ne t’attachant à rien sur ton passage, remplir ta tête de souvenir et partir.

Mais je ne suis pas comme ça, j’ai eu peur que mes angoisses prennent le dessus parce que trop besoin d’affection ; mais je me dis qu’avec toi seul, j’aurais pu avoir toute cette affection.

Je ne mangerais pas, je n’aurais pas froid, je n’aurais besoin de rien d’autre que la sécurité d’être avec toi et de voir la vie en rose dans tes yeux.

J’aurais pu sauver des vies dans les pays où il y a la guerre, j’apprendrais les langues …

Je ne verrais ma famille qu'une fois l’an, j’aurais peur de mourir à chaque instant ; mais la seule chose qui ne me fera rien regretter c’est toi.

Je serais en paix avec mon âme à chaque instant…parce que je me dirais que tu es la seule source infinie d’amour, je me dirais qu’avec toi, je vis le grand Amour.

La seule chose stable de notre vie, ça aurait été "nous"…

Que je ne puisse m’endormir qu’au son de ta voix, me racontant tout ce que tu sais sur tout.

Que lorsque tu parles, tu arrives m'insuffler de ton savoir, que je me sente devenir quelqu’un d’être avec toi…

Que je me réveille en sursaut dès que je ne te sens plus auprès de moi…

C’est ce que j’ai fait quand tu es parti… J’ai passé des nuits et des nuits à me réveiller en sursaut, avec l’envie de faire ma valise et une malle remplie de protocoles de vie.

Adieu mariage traditionnel, adieu petite vie routinière et tranquille… adieu la priorité à la stabilité…plein de choses qui constituait un frein au chemin que j’essayais de tracer vers toi…

Mais je n’ai jamais eu le courage de prendre cette décision, j’avais peur… j’avais peur que cet amour ne soit qu’illusion, que je n’ai pas la force d’assumer un tel choix…

Et tu me l’as dit ce même jour, sur cet écran et à travers ce micro ;

"Angie, tu veux une vie stable… tu veux te marier… et avoir une sécurité financière et moi tout ce que veux et c’est courir le monde, de la Thaïlande à la Suède un sac à dos sur le dos et dormir à la belle étoile…"

C’était la dernière chose que j’ai entendu…depuis …

Hier, tu m’as demandé de t’ouvrir la porte …. Je crois que je n’aurais pas dû… une mine (qui était vraiment anti personnelle) , m’a sauté en pleine gueule.

mardi 19 juin 2007

Ma soeur chérie


Ma chérie,

Ne pleures pas…non… je ne peux même pas te regarder… je souffre de t’entendre renifler… je souffre d’entendre ta voix si douce…tellement remplie de larmes.

S’il te plaît oublie… je t’en prie fais le pour moi…

Donne moi ta douleur…laisse moi, je gérerais mieux que toi…

Je voudrais plonger ma main dans ton cœur et le caresser pour qu’il se calme, qu’il arrête de battre si fort, qu’il arrête de faire mal, qu’il t’empêche de respirer, qu’il prenne trop de place dans ta poitrine.

Je t’offre ma joie de vivre et je prends tes larmes…

Je te vengerais… je vengerais ton cœur qui joue si mal les victimes

Il ne te lâchera pas puisque je sui là

Je ne te lâcherais pas puisque je suis là.

N’aie peur de rien, je prends la moitié sur moi…

Arrête de ressasser,

Allonge-toi, repose ton esprit…
Je suis là…tu n’es pas seule, dors aussi longtemps que tu voudras

Et je veille sur toi…

Fais une pause, chasse ses mauvaises pensées de ta tête et je ferais en sorte de te faire penser à autre chose

Stp, arrête de souffrir, rien ne vaut la peine que tu ne souffres autant, personne

Même pas lui…

Oui, c’est vrai il est parti…et il n’a rien dit…

Mais tu sais, aujourd’hui c’est qui ne comprend rien,

Demain, il se rendra compte que le seul à ne rien avoir compris c lui.

Oublie-le et ménage-toi…

Tes yeux sont trop beaus pour que tu pleures…

Et moi, je suis ton amie et je prendrais soin de toi, je serais cette épaule solide

Sur laquelle tu pourras t’appuyer mais s’il te plaît arrête de pleure…

Ton amie, Angela qui t’aime